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Le choc culturel (le gouffre plutôt) et un voyage à Manado

Mon compagnon de voyage et moi sommes arrivés à Manado, Sulawesi. Et le voyage fut intéressant…J’ai pris quelques photos pour votre information, j’espère qu’elles vous plairont.


Nous avons donc quitté le petit paradis de Nusa Lembongan à l’heure du déjeuner pour aller à l’aéroport. Une fois sur place, nous avons quelques heures à tuer donc on se promène, on déjeune, et on utilise évidemment les toilettes. J’ai déjà vu ce panneau plusieurs fois mais peut-être pas vous, donc le voici :

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Je suppose que ça parle tout seul. Pas mal d’indonésiens ne sont pas habitués aux toilettes occidentales mais plutôt aux toilettes « turques », comme on dit chez nous. Ceci explique donc les fréquentes marques de pieds sur le siège des toilettes. Sympathique.



Bref, l’avion est en retard comme d’habitude, un retard « normal » disons, environ une heure. Nous embarquons enfin et j’assiste à la meilleure organisation d’embarquement du monde : nous traversons à pied la piste où roulent camions et autres engins, arrivons devant l’avion, et les gens embarquent par l’avant et l’arrière…mais personne ne leur indique quelle porte choisir en fonction de leur siège. Evidemment, la conséquence est un bouchon énorme au milieu de l’avion où les gens qui sont montés par l’arrière mais veulent aller à l’avant essayent d’atteindre leur siège, et vice-versa. Tout ceci en portant en général trois bagages à main. (et je ne vous parle même pas de la sécurité de l’aéroport où on passe son sac aux rayons avec de l’eau, des ordinateurs ou autre, tout le monde s’en fout). Après on se demande pourquoi les avions sont en retard…


Finalement, tout le monde s’installe et je commence à fouiller dans la poche devant moi, où je trouve ceci :

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Le pays est principalement musulman, mais ils prennent soin de tout le monde. Il y a une prière « spéciale voyage » pour toutes les religions :

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Sympa, non ?


Bon, on descend de l’avion à Makassar, on remonte, on finit par arriver à Manado très tard. L’attente des bagages est interminable, donc je regarde un peu les gens en attendant. Pour l’instant j’ai vu ici très peu de voile intégral ou burqa, ce soir il y a une dame dont on ne voit que les yeux, tout le reste est recouvert. Bon, j’avoue ne pas vraiment comprendre ou approuver, mais après tout qui je suis pour juger ? Mais pour la première fois, je vois autre chose : elle porte dans ses bras un bébé tout petit, 4 ou 5 mois. Une petite fille, non pas que je devine parce qu’elle porte du rose ou des boucles d’oreilles…elle porte un mini voile. Un peu marrant, genre jaune et rouge, mais bon tout son cou et sa tête sont recouverts. Ca m’a laissé un drôle de goût dans la bouche.


On s’enfuit enfin de l’aéroport après avoir négocié un taxi et nous voilà partis vers l’hôtel. La veille, on a eu toutes les peines du monde à trouver une chambre à un prix décent (moins de 20 dollars quoi), apparemment les weekends sont bien remplis à Manado. On a réservé une chambre un peu à l’écart du centre dans un petit bungalow, le prix est potable, les quelques photos ont l’air bien et deux ou trois commentaires positifs. Donc nous y arrivons à 1 heure du mat…et on aimerait ne pas y avoir été. La chambre est REPOUSSANTE. Ca pue, les rideaux ont l’air moisi, les meubles aussi, on ne sait pas trop si les draps sont propres, il reste deux ou trois détritus par terre, et tout a l’air sur le point de s’effondrer. Mais il est une heure du mat (à peu près le milieu de la nuit ici) et on est comme qui dirait coincés. Donc on marche sur la pointe des pieds, on ne touche à rien, et on décide de gérer ça le lendemain. (Kayo a dormi avec ses chaussures, au cas où on devrait s’enfuir en courant devant une bête ou autre truc bizarre).

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(de dehors, ça avait l'air normal...)


Le lendemain matin, on constate les dégâts à la lumière du jour…et c’est encore pire. On ne tente même pas de se nourrir, on appelle juste un taxi et on fuit aussi vite que possible. Nous trouvons un autre hôtel dans le centre de Manado, (plus cher, mais à ce stade on est prêts à payer pour des draps propres et une salle de bain potable), et nous sortons pour une petite balade. Dans les couloirs de l’hôtel, une petite fille de quatre ou cinq ans me pointe du doigt et dit à sa mère « Buleeeee ! » (étranger ou visage pâle en indonésien). Je suis au courant, oui. Mais apparemment, ce n’est pas si courant par ici, des gamins nous ont déjà demandé deux ou trois fois des photos. Comme nous avons besoin de savon et autres produits de base, nous faisons une petite expédition au méga supermarché local. Voilà pour le choc culturel quand nous arrivons au rayon de la viande :

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Difficile à deviner ? Ce sont des chauves-souris. Bon appétit, bien sûr.

Mais bon, notre nouvel hôtel est propre, et il y a une chouette vue sur le port de Manado :

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